Atelier régional sur la lutte contre l’exploitation illégale du bois dans le bassin du Congo

Plus de 30 représentants des gouvernements du Gabon, du Cameroun, de la République du Congo et de la RDC ont séjourné à Libreville du lundi 15 au vendredi 19 mai dans le cadre d’un atelier régional du bassin du Congo sur la lutte contre l’exploitation illégale du bois.

Procureurs, juges et enquêteurs en criminalité environnementale, dont beaucoup avaient assisté à une formation initiale tenue à Douala, au Cameroun en 2016, y prenaient part.

Les formateurs venaient du Département de la justice des États-Unis, du service  forestier américain, du Département américain de la Sécurité intérieure ainsi que du Service des Pêches et de la Nature.

Cet atelier a été financé par le bureau du Département d’Etat en charge des affaires environnementales et scientifiques internationales.

L’abattage illégal et le trafic du bois est un crime transnational

Dans un rapport de mars 2017 intitulé «La criminalité transnationale et les pays en développement», l’ONG Global Financial Integrity avait identifié le commerce du bois illégalement enregistré comme la troisième forme de criminalité transnationale la plus lucrative à l’échelle mondiale, après la contrefaçon et le trafic illicite de drogue. Le rapport notait également que 50 à 90% du bois d’œuvre d’Afrique centrale étaient acquis illégalement.